Festive Post-Apocalypse

Le silence. Le silence des couloirs vides, couverts d’une épaisse couche de poussière grise, vestige d’un cataclysme aussi soudain que violent. La guerre des partiels a fait rage, ravageant tout sur son passage. On se rappelle des élèves dans le ciel noirci, le poing levé en signe de contestation, l’école bloquée, la sécu dépassée, l’administration acculée, et les cris de rage se mêlant à la peur les feuilles blanches. À lueur de l’année nouvelle, une résolution : survivre.
Comme un souffle, les partiels sont passés sur la semaine, éreintant les esprits, tirant sur les paupières. Mais les chuchotements circulent parmi ceux qui ont survécu, ils se préparent à reparaître. On dit qu’ils ont prévu de se rassembler le vendredi 10 janvier, toute la nuit, et de refaire briller les couleurs des temps d’avant, de ranimer la joie et la chaleur dans ce monde pétri d’examens.